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I.
INTRODUCTION
1.
Le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE
/le Comité) présente ses compliments au gouvernement de la République de Côte
d’Ivoire et tient à le remercier pour la réception du rapport initial sur l’état de mise en
œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (la Charte
africaine de l’enfant/la Charte) qui a été soumis conformément à l’obligation de l’État
partie en vertu de l’article 43 de la Charte. Le CAEDBE a examiné le rapport initial
de la République de Côte d’Ivoire lors de sa 29e session ordinaire qui s’est tenue du
02 au 09 mai 2017 à Maseru (Lesotho).
2.
Le Comité se félicite également du débat productif qui a eu lieu avec la
délégation de la Côte d’Ivoire dirigée par Mme Sandrine N’Doly Kraidy, Directrice de
la Protection de l’Enfant au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection
de l’Enfant. Le dialogue a permis au Comité de prendre connaissance des mesures
prises par l’État partie pour la mise en œuvre de la Charte.
II.
PROGRÈS DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA CHARTE
3.
Le Comité félicite l’État partie pour les mesures prises en vue de
l’amélioration de la situation des droits de l’enfant dans le pays, notamment:
III.
a.
la création de la Commission nationale des droits de l’homme;
b.
la construction de plus d’écoles et d’établissements de soins de santé
dans les différentes régions;
c.
la gratuité de l’enseignement primaire et des services de soins de
santé;
d.
la création des parlements pour enfants;
e.
l’amendement de la loi sur la nationalité; et
f.
l’adoption du plan d’action national sur les enfants.
DOMAINES DE PRÉOCCUPATION ET RECOMMANDATIONS
A.
Mesures générales de mise en œuvre
4.
Le Comité se félicite des mesures législatives prises par le gouvernement de
Côte d’Ivoire afin d’améliorer la protection des droits des enfants. Toutefois, le
Comité note qu’il n’existe pas de pleins droits des enfants dans le pays malgré une
initiative prise en 2003 sur l’adoption du Code de l’enfant et de la famille. À cet
égard, le Comité recommande au gouvernement d’accélérer le processus d’adoption
du Code. Au cours de l’adoption dudit Code, le Comité recommande que le
gouvernement harmonise les questions relatives aux droits de l’enfant
conformément à ses obligations mondiales et régionales.